Dr Lee-Chiong : De manière générale, l’exercice est un élément important de la rééducation pulmonaire. L’augmentation de la durée ou de l’intensité de l’exercice peut influer positivement sur les bienfaits d’un programme de rééducation et améliorer la qualité de vie des patients atteints de BPCO. Il a été démontré que l’activité physique sur le long terme réduit la fréquence des hospitalisations1 et des exacerbations2. Les symptômes de la BPCO, tels que l’essoufflement et l’intolérance à l’exercice, rendent difficiles les activités quotidiennes pour les patients, telles que le fait de monter un escalier ou même de prendre une douche. Ces symptômes s’accentuent au fur et à mesure que la maladie progresse, ce qui entraîne une inactivité et un déconditionnement musculaire. Cela peut enclencher un cycle qui aggrave l’inactivité, l’isolement social et la peur d’entreprendre des activités qui pourraient entraîner une dyspnée3. Un lien a été établi entre l’amélioration de la tolérance à l’exercice et des changements physiologiques tels que l’amélioration de la fonction musculaire, une altération de la dynamique ventilatoire (volume courant plus élevé) et une baisse de la fréquence respiratoire, ce qui réduit le rapport espace mort/volume courant et donc les besoins en ventilation en cas d’exercice4, 5. Avec une tolérance accrue à l’exercice, les patients ont de meilleures chances de réaliser les activités quotidiennes et d’y prendre plaisir.
"Chez Philips, nous sommes conscients qu’encourager des habitudes saines est aussi important que de traiter les troubles qui mettent en danger la santé. Encourager les patients atteints de BPCO à rester actifs et en bonne forme physique améliore non seulement leur santé globale, mais leur permet également de vivre leur vie au maximum. Nous savons combien il est important d’améliorer l’autonomie et l’autogestion en matière de santé grâce à des innovations scientifiques. Nous nous engageons à créer des technologies et des services efficaces."
-Dr Teofilo Lee-Chiong, pneumologue et médecin-chef consultant pour Philips
Dr Lee-Chiong : L’entraînement physique aide les patients atteints de BPCO à acquérir la masse et la force musculaires dont ils ont besoin pour améliorer la fonction musculaire périphérique et il est considéré comme essentiel pour que les patients obtiennent un effet d’entraînement physiologique.4, 5
Dr Lee-Chiong : Pour que les patients n’abandonnent pas leurs programmes d’entraînement physique et les renforcent, ils doivent ressentir un soulagement de leur dyspnée. La dyspnée d’effort est l’essoufflement ou la respiration laborieuse provoqué(e) par l’exercice. Il s’agit à la fois d’un symptôme commun de la BPCO et d’un obstacle majeur pour renforcer la tolérance à l’exercice chez les patients atteints de BPCO.6
Dr Lee-Chiong : Il existe une variété de facteurs physiopathologiques connus qui contribuent à la dyspnée d’effort chez les patients atteints de BPCO : la faiblesse musculaire inspiratoire, l’augmentation de la demande ventilatoire par rapport à la capacité et la compression dynamique des voies aériennes, pour n’en citer que quelques-uns. En plus de la fonction pulmonaire, la force musculaire périphérique est un facteur déterminant de la capacité à l’exercice.7, 8
Dr Lee-Chiong : Les interventions telles que la respiration lèvres pincées9,10, l’utilisation d’anti-inflammatoires11, les mélanges hélium-oxygène12, 13 et les interventions chirurgicales (réduction du volume pulmonaire14, 15 ou mise en place de valves endobronchiques16, 17) peuvent réduire l’obstruction du flux d’air ou l’hyperinflation dynamique et, ainsi, soulager la dyspnée. Pour les patients atteints de BPCO stables qui présentent un effort musculaire respiratoire accru associé à une demande ventilatoire élevée par rapport à la capacité musculaire respiratoire qui contribue à la dyspnée, la PPC ou l’AI à l’aide de dispositifs VNI peut atténuer les symptômes et améliorer la tolérance à l’exercice.18
Dr Lee-Chiong : Des études ont montré que l’administration de VNI pendant l’entraînement physique peut réduire la dyspnée d’effort et améliorer la performance et l’endurance pendant l’exercice.19, 20, 21 Cependant, lors des études, la VNI était généralement administrée à l’aide d’un masque facial et exigeait une alimentation électrique, deux éléments qui peuvent limiter la portabilité et, éventuellement, l’observance.20
Dr Lee-Chiong : Chez Philips, nous sommes ravis de pouvoir rendre l’administration de la VNI plus simple et plus pratique pour les patients, car nous connaissons le rôle que la VNI peut jouer dans l’amélioration de leur qualité de vie. Nous avons récemment réalisé une étude pilote dans le but d’examiner la relation entre l’utilisation de la ventilation non invasive en pression positive (VNIPP) pendant l’exercice et le temps nécessaire aux patients pour se remettre d’une dyspnée afin d’évaluer l’impact de la VNIPP sur la capacité à l’exercice. Les résultats ont été extrêmement prometteurs, ce qui était formidable pour nous, mais le fait de les réaliser à l’aide d’un dispositif portatif à pression positive était encore plus réjouissant. L’utilisation d’un outil non pharmacologique fonctionnant sur batterie pour cette application peut avoir un impact réel sur la vie des patients atteints de BPCO, ce qui est extrêmement motivant pour nous en tant qu’entreprise.
Dr Teofilo Lee-Chiong
Pour les patients atteints de BPCO, il est important de rester actifs et d’améliorer la tolérance à l’exercice afin de réduire les symptômes et les risques tels que la progression de la maladie et les événements d’exacerbation. Or, les symptômes de la BPCO, comme la dyspnée, rendent souvent difficile l’exercice. Le Dr Teofilo Lee-Chiong, pneumologue et médecin-chef consultant pour Philips, explique comment aider vos patients à lutter contre la dyspnée et à rester actifs.
Liens utiles
Pour en savoir plus sur l’utilisation des dispositifs portatifs à pression positive pour soulager la dyspnée après l’exercice :
1Garcia-Aymerich J, Lange P, Benet M, Schnohr P, Anto JM. Regular physical activity reduces hospital admission and mortality in chronic obstructive pulmonary disease: a population based cohort study. Thorax. 2006;61(9):772-778. 2Garcia-Aymerich J, Farrero E, Felez MA, et al. Risk factors of readmission to hospital for a COPD exacerbation: a prospective study. Thorax. 2003;58(2):100-105. 3Hardy, William, Jasko, Jeff. Philips Respironics. Evaluation of a portable positive pressure device to relieve dyspnea during exercise in COPD patients. Murrysville, PA: 2015, en ligne. 4Casaburi R., Porszasz J. Burns MR, Carithers ER, Chang RSY, Cooper CB. Physiological benefits of exercise training in rehabilitation of severe COPD patients. Am J Respir Crit Care Med 1997; 155: 1541-1551. 5Casaburi R. Mechanisms of reduced ventilatory requirement as a result of exercise training. Eur Respir Rev 1995; 5: 15, 42-46. 6Hardy, William, Jasko, Jeff. Philips Respironics. Evaluation of a portable positive pressure device to relieve dyspnea during exercise in COPD patients. Murrysville, PA : 2015, en ligne.7Rossi A, Polese G, Brandi G, Conti G. Intrinsic positive end-expiratory pressure (PEEPi). Intensive Care Med 1995 ; 21:522-536. 8O’Donnell DE. Exertional breathlessness in chronic respiratory disease. Dans : DA Mahler, ed. Dyspnea. New York, Dekker, 1998 ; pp. 97-147. 9Gosselink R. Breathing Techniques in patients with chronic obstructive pulmonary disease (COPD). Chron Respir Dis. 2004 ; 1:163-172. 10Sahijua J, de Marchie M, Grassino A. Effects of imposed pursed-lips breathing on respiratory mechanics and dyspnea at rest and during exercise in COPD. Ches 2005 ; 128:640-650. 11Grimes GC, Manning JL, Patel P, et al. Medications for COPD: a review of effectiveness. Am Fam Physician. 2007 ; 76:1141-1148. 12Eves ND, Pertersen SR, Haykowsky MJ, et al. Helium-Hyperoxia, exercise, and respiratory mechanics in chronic obstructive pulmonary disease. A randomized crossover trial. Am J Respir Crit Care Med. 2006 ; 173:865-870. 13Rice KL, Kunisaki KM, Niewoehner DE. Role of tiotropium in the treatment of COPD. Int J Chron Obstruct Pulmon Dis. 2007 ; 2:95-105. 14Bendit JO, Wood DE, McCool FD, et al. Changes in breathing and ventilator muscle recruitment patterns induced by lung volume reduction surgery. Am J Respir Crit Care Med. 1997 ; 155:279-284. 15Lederer DJ, Thomashow BM, Ginsburg ME, et al. Lung volume reduction surgery for pulmonary emphysema: Improvement in body mass index, airflow obstruction, dyspnea, and exercise capacity index after 1 year. J Thorac CArdiovasc Surg. 2007 ; 133:1434-1438.16 Hopkinson NS, Toma TP, Hansell DM, et al. Effect of bronchoscopic lung volume reduction on dynamic hyperinflation and exercise in emphysema. Am J Respir Crit Care Med. 2005 ; 171-:453-460. 17Wan IY, Toma TP, Geddes DM, et al. Bronchoscopic lung volume reduction for end-stage emphysema: report on the first 98 patients. Chest. 2006 ; 129:518-526. 18Johnson et al. Effects of Training with Heliox and Noninvasive Positive Pressure Ventilation on Exercise Ability in Patients with Severe COPD, Chest 2002 ; 122:464-472 19ZuWallack, R. The Roles of Bronchodilators, Supplemental Oxygen and Ventilatory Assistance in the Pulmonary Rehabilitation of Patients with Chronic Obstructive Pulmonary Disease. Resp Care 2008 ; 53(9):1190-1195. 20Van’t Hul A, Gosselink R, Hollander P, et al. Training with inspiratory pressure support in patients with severe COPD. Eur Respir J 2006 ; 27:65-72. 21Van’t Hul A, A. Kawakkel G. Gosslink R. J. The acute effects of noninvasive ventilatory support during exercise on exercise endurance and dyspnea in patients with chronic obstructive pulmonary disease: a systematic review. Cardiopulm Rehabil 2002 ; 22(4): 290-7
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