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Perspective Médicale
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Nous engrangeons encore des progrès révolutionnaires en IRM

Philips Blackblood MRI Imaging

Les troubles neurologiques touchent plus d'un milliard de personnes dans le monde. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, les traumatismes crâniens, la démence, la maladie d'Alzheimer et la sclérose en plaques font partie des pathologies les plus invalidantes. Face au vieillissement de la population mondiale, le diagnostic et le traitement de ces maladies sont une priorité absolue. « Le défi est de taille. Au vu du vieillissement de la population et de notre mode de vie occidental, le risque de dégénérescence cérébrale et d’AVC ne fait que s’accroître », explique Jan Casselman, neuroradiologue brugeois.

Le docteur Casselman est chef du service Radiologie de l’hôpital AZ Sint-Jan Campus Brugge. Expert de son état, il a des décennies d'expérience dans le domaine de l'IRM et des examens neuroradiologiques. « Ma discipline est le théâtre de diverses évolutions. D’une part, nous dénombrons chez nous moins de traumatismes cérébraux graves. Cela s’explique par le port de la ceinture de sécurité et par les airbags dans les accidents de voiture. D’autre part, les accidents vasculaires cérébraux ou les thromboses sont en progression. Notre mode de vie, à l’origine de problèmes cardiovasculaires, ainsi que l’allongement de l’espérance de vie font que les AVC sont plus fréquents. »
 

« Le grand défi est de dépister à temps les patients atteints de dégénérescence cérébrale comme la maladie d'Alzheimer. Auparavant, les personnes mourraient avant de développer les symptômes, mais aujourd'hui, avec une espérance de vie moyenne de plus de 80 ans, le risque de prévalence chez les futurs patients est énorme, constate Jan Casselman. « Plus le dépistage et le bon diagnostic seront précoces, plus tôt nous pouvons intervenir. Il est déjà possible de traiter les symptômes par voie médicamenteuse et de ralentir l'évolution de la maladie. L'examen neurologique et la recherche d'une thérapie adéquate vont donc gagner en importance »

Désormais, sur tous examens cérébraux qui exigent l’injection d’un produit de contraste, on visualise la différence entre un vaisseau et une lésion. En un coup d'œil, on repère une coloration blanche et on trouve ce que l’on recherche », précise le neuroradiologue.

Dr.Jan Casselman

Responsable du service Radiologie, AZ St.-Jan Bruges

Analyse plus pointue grâce aux images 3D

Heureusement, le progrès technologique en imagerie médicale ouvre des perspectives. « Au cours de ma carrière, il m'a été donné d'assister plusieurs fois aux progrès spectaculaires de l’imagerie. D'abord, il y a eu les scanners, puis la résonance magnétique. Je me souviens qu'au début, on pouvait effectuer une résonance à basse résolution qui générait une vingtaine d’images. C'était un progrès phénoménal à l’époque. Aujourd'hui, un examen IRM de routine donne plus de 1 000 clichés en un laps de temps plus court. Depuis, nous sommes passés de la 2D à la 3D. La 3D fournit des images très détaillées avec une pléthore d’informations et permet de faire une lecture dans tous les plans.
 

L'imagerie 3D fournit aussi plus d’informations aux neurologues. De nos jours, on peut mesurer et contrôler plus facilement les volumes cérébraux. Jan Casselman : « Grâce aux nouveaux logiciels, on peut superposer les clichés d’examens successifs dans le temps et effectuer ainsi une comparaison. En mesurant automatiquement les volumes sur les clichés, on peut visualiser l'évolution d'une lésion ou d'un volume au fil du temps. C’est important pour les patients atteints de sclérose en plaques. On peut visualiser nettement plus de choses et on gagne en précision. Cependant, toute médaille a son revers. Plus d’images et plus de possibilités de comparaison, c’est aussi plus de temps à consacrer pour poser un diagnostic correct ».

Blackblood IRM
Blackblood IRM
Blackblood IRM

Le contraste sang noir, pour visualiser plus

Sur ce point, une innovation de Philips vient en aide aux médecins : la technologie du sang noir (black blood) ajoutée au logiciel d’IRM permet une interprétation encore plus rapide des clichés. « Il est possible de visualiser en noir le sang circulant dans les vaisseaux sanguins. Désormais, sur tous examens cérébraux qui exigent l’injection d’un produit de contraste, on visualise la différence entre un vaisseau et une lésion. En un coup d'œil, on repère une coloration blanche et on trouve ce que l’on recherche », précise le neuroradiologue.
 

Cette séquence spécifique en imagerie améliore la précision du repérage des lésions Casselman de poursuivre : « Ainsi mises en évidence, les métastases et les lésions de sclérose en plaques sont par exemple plus faciles à distinguer. On repère aussi mieux les colorations méningées en cas de méningite ou d’invasion des méninges par des métastases. La séquence black blood est aussi déjà utilisée en cas de vascularite. Elle permet alors de visualiser la paroi colorée du vaisseau de manière à poser un diagnostic de vascularite. Je m'attends aussi à assister à des évolutions intéressantes en dehors du cerveau et du crâne. Citons notamment le tronc cérébral ou les sinus. Nous avons déjà pu le constater pour des lésions du labyrinthe de l'os temporal ». 

Dr.Casselman

Nouveaux appareils d'IRM : une nécessité

Notre interlocuteur parle avec beaucoup d’enthousiasme et de passion de son travail et de la manière dont les innovations technologiques l’aident à toujours repousser les limites pour le bien de ses patients. « Même si nous ne disposons du contraste sang noir que depuis peu, j'ai été immédiatement convaincu de son utilité. J’attends aussi le développement d'autres séquences révolutionnaires qui nous permettront de visualiser encore plus de choses sur les clichés et de peaufiner nos diagnostics. Plus le diagnostic est rapide et précis, plus les chances d'un traitement précis sont grandes. C’est donc particulièrement intéressant de suivre toutes ces évolutions. »
 

Pourtant, tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes. Jan Casselman : « Grâce à l’IRM et à l’innovation technologique fulgurante dans ce domaine, nous pouvons visualiser beaucoup de choses. Cependant, il est regrettable que nos pouvoirs publics investissent si peu, et ce depuis longtemps, dans ce domaine. Depuis 20 ans déjà, nous le crions sur tous les toits. L’IRM, c’est l'avenir, car la technique n'utilise pas de rayons. Mais pendant des années, un moratoire a été imposé sur l'IRM. Dès lors, on n’a investi que dans les scanners CT, un examen qui a recours à des rayons, alors qu’il y a déjà suffisamment d'appareils CT disponibles. Néanmoins, nous avons montré toute l’importance des clichés IRM et leur capacité à limiter, au bout du compte, les coûts de l’assurance maladie. Selon moi, il faut des investissements supplémentaires dans l'IRM. » 

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