Il est plus difficile et plus coûteux que jamais de bien prendre en charge les patients atteints de troubles du sommeil dans l’environnement actuel des soins de santé, en constante évolution. Il devient de plus en plus important de diagnostiquer plus efficacement les troubles complexes du sommeil, de faciliter l’intégration du traitement dans la vie des patients et de rendre les soins continus plus productifs et moins coûteux.
Prenons l’exemple de l’apnée obstructive du sommeil de position (AOSP) : les critères publiés permettent d’identifier les personnes atteintes d’AOSP à partir d’un examen du sommeil1. Mais sa prévalence peut être sous-estimée, peut-être parce que le même traitement des troubles du sommeil a toujours été utilisé pour tous les types d’AOS.
Il est temps de commencer à examiner de plus près l’AOSP, non seulement en repensant les suppositions sur le diagnostic, mais aussi en portant un nouveau regard sur les dispositifs de thérapie positionnelle. L’efficacité d’un de ces dispositifs est désormais étayée par des preuves cliniques. Nous avons fait beaucoup de chemin depuis le traitement de l’AOSP par la technique des balles de tennis.