FR
NL
Newsletter Sommeil et soins respiratoires

Article

Repenser la prise en charge de l’apnée obstructive du sommeil de position

Partager l’article :

Il est plus difficile et plus coûteux que jamais de bien prendre en charge les patients atteints de troubles du sommeil dans l’environnement actuel des soins de santé, en constante évolution. Il devient de plus en plus important de diagnostiquer plus efficacement les troubles complexes du sommeil, de faciliter l’intégration du traitement dans la vie des patients et de rendre les soins continus plus productifs et moins coûteux.

 

Prenons l’exemple de l’apnée obstructive du sommeil de position (AOSP) : les critères publiés permettent d’identifier les personnes atteintes d’AOSP à partir d’un examen du sommeil1. Mais sa prévalence peut être sous-estimée, peut-être parce que le même traitement des troubles du sommeil a toujours été utilisé pour tous les types d’AOS.

 

Il est temps de commencer à examiner de plus près l’AOSP, non seulement en repensant les suppositions sur le diagnostic, mais aussi en portant un nouveau regard sur les dispositifs de thérapie positionnelle. L’efficacité d’un de ces dispositifs est désormais étayée par des preuves cliniques. Nous avons fait beaucoup de chemin depuis le traitement de l’AOSP par la technique des balles de tennis.

Icône liste de contrôle supérieure

Profil du patient atteint d’AOSP

L’AOSP est généralement définie comme un index d’apnée-hypopnée (IAH) total ≥ 5 et un rapport IAH en décubitus dorsal/IAH non dorsal ≥ 21. Dans une étude récente de Heinzer, et al. (2018), une AOSP exclusive était présente chez 36–47 % des sujets atteints d’AOS2.

 

Les patients atteints d’AOSP ont tendance à être plus jeunes, avec un indice de masse corporelle (IMC) et un tour de cou et de taille inférieurs, par rapport aux patients non atteints d’AOSP. Les scores Berlin et STOP et la prévalence de l’hypertension étaient également plus faibles.2

 

Les auto-signalements de la position de sommeil en décubitus dorsal ne sont généralement pas fiables. Lorsqu’on leur a demandé de prédire leur position de sommeil, 80 % des patients ont mal évalué l’ampleur de leur sommeil en décubitus dorsal ; la proportion de sommeil en décubitus dorsal a été sous-estimée de 21,6 %3.

Icône lit

La thérapie positionnelle est efficace

La thérapie positionnelle, associée au contrôle du poids, est l’une des méthodes les plus couramment utilisées pour traiter l’AOSP. De nombreux dispositifs d’entraînement de position de sommeil sont disponibles pour empêcher le sommeil en décubitus dorsal, notamment l’approche rudimentaire à base de balles de tennis (des balles de tennis placées dans une poche cousue à l’arrière d’une chemise de nuit). Lorsque le patient commence à rouler sur son dos, les balles de tennis envoient un rappel à l’ordre désagréable. Sans surprise, l’observance à long terme avec la technique des balles de tennis reste faible (dans une étude, 6 % à 2-3 ans).4

Icône liste de contrôle inférieure

En revanche, la même étude a montré une observance à court terme élevée avec l’entraîneur de position de sommeil (75 % à 95 %).5

 

Ces dispositifs sont beaucoup plus facilement acceptés par les patients ; ils sont plus efficaces pour réduire l’IAH ; ils améliorent la qualité de sommeil et la qualité de vie ; et ils présentent une observance plus élevée à un mois par rapport à la technique des balles de tennis.6

 

De plus, il a été démontré que les dispositifs de thérapie positionnelle réduisent le temps passé en décubitus dorsal, l’IAH, l’index de désaturation en oxygène et l’échelle de somnolence d’Epworth, ces bienfaits persistant au fil du temps.7

Efficacité étayée par des preuves cliniques

L’efficacité du nouvel entraîneur de position de sommeil NightBalance Lunoa de Philips est étayée par des preuves cliniques :

Chez les adultes atteints d’apnée obstructive du sommeil de position légère à modérée, la technologie NightBalance Lunoa améliore à long terme la qualité du sommeil.8

Infographie Lunoa

69 %

des adultes qui ont utilisé le traitement NightBalance Lunoa ont signalé une diminution du nombre d’interruptions respiratoires, de respirations agoniques et/ou de suffocations pendant la nuit.9

Newsletter Sommeil et soins respiratoires

Icône SRC

Vous souhaitez recevoir davantage d’articles, d’actualités et d’informations sur le sommeil et les soins respiratoires de la part de Philips ?

Un mot sur les différences entre les sexes dans la prise en charge de l’apnée obstructive du sommeil…

Infographie AOS chez les femmes

Pour diagnostiquer l’AOS chez les femmes, n’oubliez pas que les outils de dépistage traditionnels, comme le STOP BANG, peuvent échouer à dépister beaucoup de femmes, car leurs symptômes sont différents de ceux des hommes.

En général, elles signalent moins de ronflements et d’apnées constatées et elles présentent plus souvent des symptômes non spécifiques comme l’insomnie, la fatigue, la somnolence, des maux de tête matinaux et des troubles de l’humeur.

 

De plus, les résultats des examens du sommeil chez les femmes ont tendance à être différents, avec moins de désaturation en oxygène, moins de dépendance à la position en décubitus dorsal et un IAH plus faible, par rapport aux hommes ayant un IMC similaire.10

 

L’AOS est moins fréquente chez les femmes préménopausées que chez les hommes, mais le risque d’AOS augmente chez les femmes enceintes et les femmes pendant la ménopause.

...et un appel à l’action

 

Il est essentiel de tenir compte de ces différences entre les sexes pendant les examens du sommeil afin de diagnostiquer avec précision la présence de troubles respiratoires du sommeil. L’enjeu est plus grand chez les femmes, car elles ont un risque accru d’hypertension, de dysfonction endothéliale, de rigidité artérielle, de score calcique coronaire et de décès d’origine cardiovasculaire.11

 

La compréhension des différences entre les sexes dans les symptômes et les résultats de l’AOS permettra aux professionnels de santé de dépister, diagnostiquer et prendre en charge plus efficacement les femmes souffrant de troubles respiratoires du sommeil.

1, 2,Discriminating between positional and non-positional obstructive sleep apnea using some clinical characteristics. Oulhaj A, Al Dhaheri S, Su BB, Al-Houqani M. Sleep Breath. 2017 Dec;21(4):877-884.

 

3Patient-predicted sleep position vs. HST data: a tendency to underestimate supine sleep. Sorscher AJ, Anzivino AP, Mackenzie T. Sleep Breath. 2018 Sep;22(3):625-630. 

 

4Poor long-term patient compliance with the tennis ball technique for treating positional obstructive sleep apnea. Bignold JJ, Deans-Costi G, Goldsworthy MR, Robertson CA, McEvoy D, Catcheside PG, Mercer JD. J Clin Sleep Med. 2009 Oct 15;5(5):428-30.

 

5Long-term effectiveness and compliance of positional therapy with the Sleep Position Trainer in the treatment of positional obstructive sleep apnea syndrome. van Maanen JP, de Vries N. SLEEP 2014;37(7):1209-1215.

 

6Sleep position trainer versus tennis ball technique in positional obstructive sleep apnea syndrome. Eijsvogel MM, Ubbink R, Dekker J, Oppersma E, de Jongh FH, van der Palen J, Brusse-Keizer MG. J Clin Sleep Med. 2015 Jan 15;11(2):139-47.

 

7van Maanen et al, Long-Term Effectiveness and Compliance of Positional Therapy with the Sleep Position Trainer in the Treatment of Positional Obstructive Sleep Apnea Syndrome, 2014

 

833% increase in PSQI score in 145 men (6 months). The Pittsburgh Sleep Quality Index: A New Instrument for Psychiatric Practice and Research, Buysse 1998; Validation of the Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI) and the Epworth Sleepiness Scale in Older Black and White Women Beaudreau, 2012

 

9Dutch Apnea Society (Apneuvereniging) survey based on 75 NightBalance users for an average of 2.2 years; 2017

 

10Sex influences endothelial function in sleep-disordered breathing. Faulx MD1, Larkin EK, Hoit BD, Aylor JE, Wright AT, Redline S. Sleep. 2004 Sep 15;27(6):1113-20.

 

11Cardiovascular mortality in women with obstructive sleep apnea with or without continuous positive airway pressure treatment: a cohort study. Campos-Rodriguez F1, Martinez-Garcia MA, de la Cruz-Moron I, Almeida-Gonzalez C, Catalan-Serra P, Montserrat JM. Ann Intern Med. 2012 Jan 17;156(2):115-22.

Informations de contact

* Champ requis

*

Détails du contact

*
*
*

Détails de l'entreprise

*
*
*

You are about to visit a Philips global content page

Continue

You are about to visit a Philips global content page

Continue

Notre site s'affiche mieux sur la dernière version d'Microsoft Edge, Google Chrome ou Firefox.