Le Philips Community Life Centre dispense des soins primaires de qualité à 40 000 personnes en Afrique, dans l'une des régions les plus défavorisées au monde

En Afrique subsaharienne, quatre personnes sur dix n'ont pas accès aux établissements ou au personnel médicaux. Et si accès il y a, la qualité des services laisse souvent à désirer ^[1]. Le besoin de soins de santé primaires dans le comté de Mandera est sans équivalent. Reculé et dangereux, ce comté est situé dans les régions sèches du nord-est du Kenya. Le taux de mortalité maternelle y est l’un des plus élevés au monde. On y recense 3 795 décès maternels pour 100 000 enfants nés vivants ^[2]. Cette région frontalière doit aussi faire face à l’afflux croissant de réfugiés fuyant la guerre civile en Somalie et en nécessitant des soins. Parmi les autres défis à relever, citons le manque de personnel médical qualifié, des équipements médicaux défaillants, la pénurie d'électricité, d'eau et de technologies médicales de base, auxquels s'ajoutent des manquements en matière de développement durable et le manque de données fiables.

Le CLC qui vient d’être inauguré fournira à la population des services de santé maternelle et infantile intégrés, modernes et de qualité, ainsi que des services et des installations sanitaires destinés au diagnostic et au traitement des maladies transmissibles. Les technologies déployées au CLC ont été mises au point au sein du Centre d'innovation pour l'Afrique de Philips pour faire en sorte qu’elles répondent aux besoins locaux et soient opérationnelles dans un contexte difficile. En privilégiant des solutions médicales performantes à moindre coût, comme les respirateurs automatisés pour diagnostiquer la pneumonie (ChaRM), les cardiomoniteurs de la fréquence cardiaque fœtale et les appareils d’échographie portables sur tablette, Philips est le garant de prestations médicales de qualité, même sans électricité ou en l’absence de générateurs. Le CLC garantit aussi à la population un approvisionnement énergétique vert, des emplois et, dans un avenir proche, la possibilité de développer des activités commerciales. Il fera aussi office de centre socio-associatif sécurisé accessible à quelque 40 000 personnes.

« À Mandera, les défis sanitaires sont extrêmement préoccupants. Ils sont révélateurs des problèmes et des réalités auxquels doivent faire face des millions d'individus en Afrique subsaharienne, a déclaré Jasper Westerink, CEO de Philips Africa. Depuis de nombreuses années, Philips a à cœur de faire progresser les soins de santé primaires en Afrique, en donnant surtout priorité à la santé maternelle et infantile. Avec la plate-forme Philips Community Life Centre, nous instaurons un modèle de création de valeur d'un genre nouveau. Notre ambition est de déployer ce modèle dans toute l'Afrique afin d'améliorer considérablement l'accès aux soins primaires. »

Dr. Ademola Olajide, coordinateur résident du FNUAP au Kenya, a déclaré : « L'inauguration du CLC à Mandera est une initiative pionnière. C’est un premier pas franchi sur la voie d’une amélioration significative de la santé maternelle et néonatale dans six comtés ^[3] du Kenya, où se concentre près de 50% de la mortalité maternelle du pays. Nous nous réjouissons de continuer à apprendre de la manière dont le CLC fonctionne, et de voir comment il va contribuer à l'amélioration de la vie et le bien-être de la communauté. »

Concept évolutif, modulaire et autonome

Forte de sa flexibilité et de sa modularité, la plate-forme CLC peut s'adapter aux exigences locales en matière de soins de santé, en termes de services offerts, de volume de patients et de contexte et de besoins locaux. Autonome, le CLC de Mandera sera une plate-forme vitale pour la population, alliant technologie et services médicaux. Le bouquet technologique de la première phase comprend l'énergie solaire (gage d’un approvisionnement énergétique vert et fiable), un éclairage LED intérieur et extérieur efficace et durable (garant d'une extension des horaires d'ouverture et de la sécurité des patients et du personnel), des équipements médicaux (surveillance du patient, diagnostic et triage), des équipements de laboratoire (en particulier pour les examens prénatals) et des unités de réfrigération (pour conserver les vaccins). La deuxième phase comprendra des solutions informatiques (stockage des données du patient) et l'approvisionnement en eau et sa purification (prévention des maladies d’origine hydrique). En plus de l'amélioration de l'installation, Philips a également fourni des kits pour antennes mobiles. Les assistants sanitaires des collectivités peuvent ainsi élargir l'accès aux soins fondamentaux à la population.

« Notre partenariat avec Philips et le FNUAP arrive à un moment où le comté est confronté à une mortalité infantile et maternelle élevée résultant de causes évitables et de la pénurie d'installations médicales, a déclaré son Excellence Ali Roba, gouverneur du comté de Mandera. Cette coopération témoigne du type de partenariat que nous voulons engager avec le secteur privé et l'ONU afin d’améliorer le quotidien de nos populations. »

Le projet, qui étaye la volonté de réaliser une couverture sanitaire universelle à l’horizon 2030, énoncée dans le troisième objectif de développement durable des Nations unies., comporte également un programme de rénovation des bâtiments, assorti d'un remplacement du mobilier et d'un renforcement des capacités pour tous les aspects des soins, dont la formation clinique, informatique et technique. Autant d’efforts qui renforceront le système de santé primaire et communautaire en améliorant à la fois les soins préventifs et curatifs ainsi que le développement socioéconomique.

[1]http://www.mckinsey.com/industries/healthcare-systems-and-services/our-insights/three-practical-steps-to-better-health-for-africans

[2] http://kenya.unfpa.org/news/counties-highest-burden-maternal-mortality

[3] Mandera, Marsabit, Migori, Wajir, Isiolo, Lamu