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Perspective Médicale

« L'innovation technologique : booster de confiance pour les cardiologues »


Les troubles cardiaques sont une pathologie majeure dans notre pays. À l’horizon 2040, le nombre de patients belges souffrant d'insuffisance cardiaque devrait dépasser la barre des 400 000. Mais il y a aussi de quoi se réjouir : grâce aux innovations technologiques, les patients pourront encore subir une opération à un âge plus avancé. « On observe une forte augmentation des chirurgies cardiaques pratiquées à un âge avancé sur des patients qui peuvent encore avoir une qualité de vie satisfaisante a posteriori. »

Vieillissement de la population et modes de vie occidentaux obligent, les maladies cardiovasculaires sont toujours en plein essor. Heureusement, le diagnostic est toujours plus précoce et une intervention peut encore être pratiquée sur des patients à un âge avancé. Docteur Verhaert : « Aujourd'hui, quand on parcourt les couloirs des services de cardiologie, on constate que la grande majorité des patients ont plus de 75 ans. Si, auparavant, on n’aurait jamais envisagé la chirurgie cardiaque à un si grand âge, c’est aujourd'hui devenu une pratique courante. ».

Progrès de la médecine

Ce phénomène s’explique par l'augmentation du nombre de patients âgés, mais aussi par les progrès de la médecine. « Les patients ont clairement une plus grande probabilité de passer la phase critique qui suit immédiatement l’intervention chirurgicale, explique le docteur Verhaert. D'une part, cette situation s’explique par la qualité et le savoir-faire des équipes médicochirurgicales, qui ont fortement progressé au cours des 10 dernières années ; d'autre part, les soins postopératoires en unités de soins intensifs se sont améliorés de manière spectaculaire. »

Par ailleurs, les innovations se succèdent à un rythme effréné, tant en cardiologie qu’en chirurgie cardiovasculaire. « Dans de nombreux cas, les procédures classiques et conventionnelles font place à des interventions chirurgicales peu effractives. Citons les robots chirurgicaux ou la chirurgie par endoscopie, pratiquée à la faveur d’une mini-incision. En outre, les solutions percutanées sont envisageables dans un nombre croissant de pathologies : le cardiologue peut se frayer un passage jusqu’au cœur par un vaisseau sanguin, puis, par cathétérisme, poser un stent coronaire ou résoudre un problème de valvule spécifique ».

C’est une technologie innovante qui associe l’écho à la fluoroscopie et fusionne les deux dans un cliché unique intégré. Les atouts des deux technologies sont réunis dans un seul écran. »

Dr. David Verhaert

Cardiologue, Hôpital Oost-Limburg

Une décision collégiale

Ceci étant dit, le risque zéro n’existe pas. David Verhaert : « L’âge s'accompagne d’antécédents médicaux complexes et plus étendus. Le risque de complications augmente : les patients présentent plus de comorbidités comme le diabète, l'insuffisance rénale, une faible immunité. Ils sont donc plus fragiles et plus à risque de complications. Le risque d'hospitalisation prolongée après une intervention chirurgicale augmente chez le patient âgé. »
 

L’opportunité d’une intervention lourde chez un octogénaire ou un nonagénaire exige donc une réflexion approfondie de la part de l’équipe médicale soignante. « En présence d’un risque évident associé à une opération particulière, une telle décision est toujours prise à l’issue d’une concertation approfondie entre cardiologues, chirurgiens cardiaques et cardioanesthésistes. Dans de nombreux cas, nous sollicitons aussi les conseils d'un gériatre pour disposer d’une évaluation plus globale du patient et pouvoir choisir la solution la plus appropriée en connaissance de cause. »
 

« Il faut toujours s’interroger sur la qualité de vie a posteriori. Après que nous aurons remédié au problème cardiaque du patient, ce dernier sera-t-il remis sur pied ? Pourra-t-il mener une vie correcte ? Si tel est le cas, l'âge est nettement moins considéré comme un obstacle qu’auparavant », conforme le médecin. 

Une vague d’innovations médicales 

Les innovations médicales, elles, sont incessantes, notamment dans le domaine de l’imagerie en appui aux chirurgies cardiaques. « De nos jours, les anomalies cardiaques structurelles sont de plus en plus traitées en salle de cathétérisme. Le cardiologue peut pratiquer son intervention après avoir inséré un cathéter dans un vaisseau sanguin par une micro-incision. »
 

Dans certaines procédures, le cardiologue doit disposer d’informations fournies par fluoroscopie (rayons X) pour positionner et piloter ses instruments et cathéters correctement, mais il a aussi besoin d’une assistance par échocardiographie, qui fournit des clichés du cœur. « Généralement, dans ce genre d’interventions, le cardiologue travaille avec deux écrans côte à côte qui l'aident à poser les bons gestes : il s'agit de l'écho et de l'écran de fluoroscopie, qui ont chacun leur utilité », confie le docteur Verhaert. 
 

« L’écho cardiaque est plus indiquée pour visualiser les tissus mous ou la structure des valves, tandis que la radio permet de mieux positionner le cathéter dans la lumière du vaisseau. Il s'agit de deux sources d'information complémentaires que le cardiologue doit traiter simultanément pour se forger une image 3D en temps réel. »

EchoNavigator, Hôpital Oost-Limburg

Technologie, facteur de confiance

Philips propose depuis peu une nouvelle application capable de réunir simultanément ces deux images complémentaires sur un écran. Son nom : Echonavigator. David Verhaert : « C’est une technologie innovante qui associe l’écho à la fluoroscopie et fusionne les deux dans un cliché unique intégré. Les atouts des deux technologies sont réunis dans un seul écran. L’Echonavigator aide ainsi les cardiologues à mieux s'orienter pour atteindre leur cible. »
 

Pendant l’opération, le médecin est toujours assisté d'un échographiste. « Cette nouvelle technologie facilite leur communication. Le médecin a un champ de vision élargi et peut modifier l'image du navigateur à tout moment, par exemple en effectuant un zoom avant, en demandant des coupes ou en posant un repère pour guider le cathéter vers un site donné. Grâce à cette technologie novatrice, nous sommes plus en confiance à l’heure de procéder à des interventions complexes, car nous avons une meilleure vue d’ensemble et nous pouvons mieux nous concentrer », ajoute le médecin limbourgeois. 

Patient et sécurité sociale gagnants

Cette innovation technologique constitue clairement un progrès pour les médecins qui pratiquent des chirurgies cardiaques. « L’imagerie aura toujours un rôle essentiel à jouer, dans le diagnostic des anomalies cardiaques structurelles, mais aussi dans la planification et la réalisation d'une opération spécifique. L’Echonavigator a clairement le potentiel de simplifier les procédures complexes et d’encore repousser certaines limites. Plus la confiance et l’expérience du chirurgien sont grandes, mieux l’intervention se déroule.
 

Grâce à ces progrès, des pathologies cardiaques qui, auparavant, ne pouvaient être prises en charge que dans le cadre d’une intervention lourde en salle d’opération sont aujourd'hui de plus en plus traitées en salle de cathétérisme d'une manière peu effractive. Si cette tendance se précise et si les chirurgies micro-effractives s’imposent progressivement, les avantages seront aussi légion pour l’assurance maladie.
 

David Verhaert : « Après une opération conventionnelle, par exemple pour remplacer une valve aortique, un patient restait en général hospitalisé pendant 7 à 10 jours. Après la pose percutanée d'une valve aortique en revanche, un patient âgé pourra déjà rentrer chez lui après trois jours. En Belgique, ces innovations sont lentes à se mettre en place en raison du coût élevé et du non-remboursement de certaines techniques percutanées. Nous, cardiologues, espérons que les décideurs politiques prendront la mesure des économies potentielles à réaliser. Sachant que le coût de certaines techniques est en train de baisser considérablement, les patients seront alors plus nombreux à bénéficier de ces avancées. » 

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